Références, figures de style et détails du Tome 4
Nous révélons ici les références littéraires, cinématographiques, historiques explicites ou cachées de l'album.
Les détails relevés sont une partie du texte ou du dessin qui sont humoristiques ou remarquables ou qui font un clin d'œil interne à la série.
Enfin nous recensons les figures de style.
Merci aux nombreux contributeurs qui ont enrichi cette page !
Si vous avez remarqué d'autres anecdotes, vous pouvez nous les envoyer pour que nous les ajoutions !
Détails du Tome 4
Page de garde 1 :
Lorsque Armand dit : « Il me semble mijoter ainsi depuis plus d'un an ! », ce dernier fait une sorte de clin d'oeil à tous les lecteurs de la série qui ont attendu, mijoté pendant plus d'un an après la sortie du tome 3 ! (comme si don Lope et Armand avait continué de vivre pendant tout ce temps dans la marmite). À ceci s'ajoute cette phrase lancée par Armand : « Il est temps pour nous de remonter sur scène », qui souligne une nouvelle fois le caractère théâtral de cette bande dessinée.
Page 3 :
Dès le tome 3, page 38, dernière case, on sait que Sabado porte un bracelet sur le haut du bras gauche. Mais ici dans la dernière vignette il ne l'a plus, ainsi qu'à la page 7, case 4, et page 13, dernière case.
Page 4 :
Alors qu'Armand agite sa pierre de Lune en face de Sabado, l'onomatopé Glïng passe d'un point d'exclamation (Glïng !) à un point d'interrogation (Glïng ?), lorsque ce dernier lui répond en vers, traduisant la surprise du renard.
Page 5 :
Le pic que prend Séléné pour se défendre de Mendoza est en fait celui de sa broche qui retenait son manteau.
Page 6 :
L'habit de Cénile est rapiécé au bras gauche dans la case 3, mais il ne l'est plus dans la case 7 !
Page 7 :
Bombastus ne se sent plus de joie après qu'Armand lui a donné sa pierre de Lune : on voit sa silhouette sauter et claquer des talons en brandissant le bijou.
Page 9 :
Don Lope comprend peu à peu (en entendant aboiements et grognements, puis en voyant un chien emmené par un indigène tenant un couteau à la main) qu'il vient de manger l’un de ses congénères... (« Glp ! »). Ses petits yeux ronds et horrifiés contrastent avec ceux de la p. 7, quant il se fait servir. Puis il semble défaillir en entendant le chien se faire égorger, et il ne parvient pas à trouver le sommeil.
Page 11 :
Dans la dernière case Hermine n'a plus aucun anneau à son poignet. Elle retrouve pourtant les trois anneaux d'origine à la page 30 (vignette 11), mais pour en perdre un aussitôt, trois vignettes plus loin (p. 31). Puis dans toute la page 33 elle porte à nouveau trois anneaux (vignettes 2, 5 et 8) ; mais cette étourdie n'a encore une fois plus que deux anneaux au poignet à la page 34 (vignettes 1 et 5).
Page 18 :
Les bateaux échoués le sont pour certains depuis longtemps : casques de conquistadors, guerriers grecs ou romains... ce qui confirme que le piège marche depuis la plus haute Antiquité.
Page 20 :
Quand don Lope tue le homard géant (case 1) celui-ci est sur le dos, pattes en l'air, alors qu'à la case 2 il est de nouveau sur le ventre comme lorsqu'il a été piégé page 19 (dernière case).
Page 21 :
Toute la planche est bien sûr la reproduction exacte de la page 11 : les perroquets reprennent mot pour mot les répliques des pirates, et rejouent dans un découpage strictement identique l'action d'Hermine et d'Andreo. Les perroquets tiennent le rôle des pirates ou des prisonniers, tandis qu'Armand, don Lope et Bombastus figurent à la place des perroquets de la première planche (ils sont spectateurs). La seule case "fixe" d'une planche à l'autre est la deuxième : Les perroquets restent perroquets tandis qu'Armand, Lope et Bombastus sont à la place des pirates.
À noter que la scène des perroquets est sans aucun doute un clin d'oeil à une scène de l'album de tintin le Trésor de Rackham le Rouge où les perroquets avaient appris les insultes de l'ancêtre du capitaine Haddock.
Jean-Luc Masbou s'est toutefois amusé dans cette case « fixe » à faire éclore pendant la nuit une petite plante carnivore (à gauche, en bas) : seul le feuillage était présent à la page 11, mais p. 21 tige et « tête » sont apparus...
Page 24 :
Le rostre du monstre marin, comme dans le tome 3 p. 19, ne semble plus transpercer le Hollandais Volant.
La scène jouée par Kader et Eusèbe est l'exacte inversion de celle qu'ils avaient jouée dans le tome 2, même page (!) : ils cherchent cette fois-ci la cambuse, et sont de fait dans la sainte-barbe.
Page 31 :
C'est bien sûr la figure de proue du Hollandais Volant qui flotte avec d'autres débris juste à côté des cachalots.
Page 32 :
Les squelettes sont-ils des naufragés ayant échoué dans leur représentation théâtrale ?
Page 33 :
Lorsque le duc de Westminster se prend la tête dans les mains et dit d'une voix faible : « Un four ! », il emploie ainsi pour son auto-critique le vocabulaire de son siècle qui désigne par ce terme un "navet", une pièce ratée qui n'a recueilli aucun succès sur les planches. Cependant, il est loin de se douter qu'il prédit ainsi ce qui va lui arriver aussitôt après : se voir enfermer dans une cage au dessus d'un vrai « four » fait de lave en fusion !
Page 34 :
Sur la colonne au premier plan de la première case est gravée l'inscription grecque « saino sere tarlouze », qui est une sorte d'insulte faite par Jean-Luc Masbou à Saint-Céré, village natal d'Alain Ayroles !
Pages 35 et 36 :
Les chaussures des Pierrots sont à crampon !
Page 39 :
Ayroles a corrigé le nom du bateau qui transportait le théâtre et Bombastus, qui s’appelait « Feurig Seepferden » dans le tome 3, p. 30, et qui est cette fois grammaticalement et morphologiquement parfait avec « Feuriges Seepferdchen », soit dans les deux cas « Fougueux Hippocampe », tout un programme pour affronter l’océan...
Page 42 :
La roue décidant du sort du duc et de l'archevêque est usée, alors qu'elle est intacte p.38.
Page 43 :
Une fois de plus on assiste à du théâtre dans le théâtre, quand Boney Boone confie au public/lecteur son intention de « prendre la poudre d'escampette » ; ou dans le « Une farce italienne... (...) N'allez pas en faire un drame ! ».
Page 46 :
Dans cette grande scène où sont réunis plusieurs courses-poursuites (comme dans le tome 2, p. 18), le rêve de Bombastus, voler, se réalise enfin !
Hermine l'avait annoncé : « Et enlevez-moi ça de là ! Ce poulet n'a rien à faire sur scène ! » (p. 39) : il est donc logique que la carrière d'acteur du « perroquet » se termine tragiquement, grillé par le coup du canon. Il s'y était introduit dans la page précédente, et le canon est mis à feu par la pipe de Bombastus que celui-ci perd en tombant. On voit le poulet, déplumé et rôti retomber page suivante sur la tête du Duc d'York, et figurer encore fumant aux côtés des autres « acteurs ». Il est problable que la première chose que fera Armand dans le tome 5, sera de le manger !
Références du Tome 4
Figures de style du Tome 4
Découvrez les références, figures de style et détails du Tome 5 :
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